Façade de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille
L’édification de la Cathédrale Notre Dame de la Treille débute en 1856 pour s’achever, après diverses péripéties, le 19 décembre 1999, date de sa réouverture.
Dès l’année 1979, l’Agence Pierre Louis CARLIER a proposé de multiples solutions afin de réaliser une façade définitive digne de l’Edifice.
Le projet : « Donner une façade à la Cathédrale Notre Dame de la Treille », interprétation résolument contemporaine du vocabulaire architectural religieux, fait appel aux technologies de pointe en matière de structure.
RFR, Peter Rice, Hugh Dutton et l’entreprise EIFFEL y joueront un rôle de tout premier plan.
La fermeture provisoire et délabrée est remplacée sur les nefs latérales par une façade en pierre de Soignies agrafée sur une ossature métallique.
La façade de la nef centrale est constituée d’un arc d’ogive conçu en forme de coque cylindrique, réalisée en voussoirs de béton armé.
Cet arc est fermé par une paroi en marbre translucide provenant du Portugal (à l’extérieur : « le voile de Véronique », à l’intérieur : « le buisson Ardent »).
Il supporte la rosace de Kijno, réalisée en verre thermoformé dans une ossature d’acier inoxydable. Elle est dédiée à la résurrection. L’ouvrage encadre à sa base le portail de Georges, Jean-Clos, allégorie de la Treille.
Sous cet ensemble majestueux, la crypte abrite le musée de la Passion, inspiré par Gilbert Delaine.
C’est en 1990 que Monseigneur Jean-Vilnet a pris la décision de réaliser cet ouvrage.